Sur le plan mental et athlétique, le stress est omniprésent : avant une compétition, une prise de parole, un examen... Pourtant, tout stress n’est pas néfaste. En préparation mentale, on distingue deux formes : l’eustress, le stress positif, et le distress, le stress négatif. Savoir les reconnaître et les utiliser fait partie intégrante de la performance mentale.
L’eustress agit comme une énergie constructive. C’est la tension légère qui te garde concentré·e, motivé·e et prêt·e à donner le meilleur de toi-même. En sport, c’est souvent ce petit pic d’adrénaline juste avant le départ ou la compétition.
Exemple : avant d’animer une séance, donner un match ou passer un entretien, tu ressens du trac — mais tu canalises cette tension pour être plus présent·e, plus efficace. C’est le signe d’un eustress bien géré.
Le distress est le stress qui désorganise. Il apparaît quand tu perçois la situation comme une menace plutôt qu’un défi. Cette forme de stress diminue tes capacités de réflexion, ton énergie et ta récupération.
Exemple : tu es débordé·e d’entraînements, d’objectifs ou de travail. Tu ne sais plus par où commencer, tu bloques, et ton mental décroche.
En préparation mentale, le but n’est pas de supprimer le stress, mais de le transformer en énergie utile. La différence entre eustress et distress réside souvent dans ta perception de la situation.
Le stress n’est pas ton ennemi. Bien géré, il devient une force qui te pousse vers l’excellence, sur le terrain comme dans la vie. La préparation mentale t’aide à reconnaître ces signaux et à transformer la pression en puissance maîtrisée.
Apprends à danser avec ton stress : il n’est pas là pour te freiner, mais pour te faire progresser.